Selon une étude de l’éditeur EBP datant de fin 2013, les TPE françaises accèdent aux nouvelles technologies » 92% des très petites entreprises sondées sont équipées en ordinateurs de bureau ou portables (13 % de plus qu’en 2012) mais seulement 47%, des TPE ont mis en place un site Web… 10 % de plus qu’en 2012 mais le taux reste faible lorsqu’on connaît l’importance d’une présence en ligne pour n’importe quelle entreprise. De plus seulement 5% des TPE en ligne exploitent un site marchand…
Il reste donc du travail et surtout une marge de progression importante pour les TPE et PME. Les mesures d’accompagnement sont nombreuses mais pas forcément adaptées au vue de ses résultats … La prudence reste de mise pour les dirigeants de TPE et seulement 10% prévoit d’investir dans un un site Web et dans une plus grande présence sur les réseaux sociaux.
Les freins identifiés sont la méfiance, le manque de connaissance et de maitrise dans ces domaines encore très récents, le manque de temps, un appriori marqué concernant le cout de l’investissement et le manque d’informations concernant les opportunités de développement de leur business que peut amener le digital pour une TPE.
Mais ceux qui ont fait le choix d’adopter une solution de e-commerce, par exemple, reconnaissent à plus de 50% « un impact positif du virtuel sur le physique : augmentation du chiffre d’affaires (58%), meilleure information de leur clientèle (55%) et augmentation de la fréquentation (52%) ».
Par ailleurs, « les dirigeants TPE/PME de l’e-commerce ont un fort ancrage rural, 56% étant situés dans des communes de moins de 20 000 habitants contre 53% l’année précédente, et 90% emploient jusqu’à 5 salariés. »
Dans un communiqué de presse du 27 janvier 2015, la FEVAD (Fédération du e-commerce et vente à distance) dévoile dans une étude que « Les TPE/PME dans l’E-Commerce sont un véritable moteur pour l’économie française ! »
Trois points importants en ressortent :
A la Réunion et à Mayotte, ces nouveaux outils digitaux (Web, Médias sociaux, visioconférence) permettent de diminuer les contraintes de distance et d’éloignement, de mettre en valeur des produits originaux et inconnus sur d’autres territoires, de renforcer la proximité et de gagner en visibilité pour les commerçants locaux, etc …
Pour y accéder, il faut y consacrer un minimum de temps et revoir sa stratégie en y intégrant la possibilité d’un développement réel de son business, vision plutôt positive en ces temps difficiles … 😉