Stratégie Digitale et Vidéo
2 mai 2015
Charte Internet
13 juillet 2015
Effacer les filtres

Une conférence donnée par Idriss Aberkane ce mercredi 8 juillet à la Réunion, à l’initiative d’AB Consultant et la complicité de Tétranergy.

Devant une assemblée de clients et de partenaires d’AB Consultant et d’invités du monde économique Réunionnais, Idriss Aberkane a partagé sa vision d’un nouveau monde axé sur l’économie de la connaissance  et nous a proposé de nouvelles perspectives positives et concrètes pour le développement d’une société plus humaine grâce à ce qu’il appelle l‘avènement de la nouvelle Renaissance 2.0 … Vaste et beau programme donc …

En ce mercredi de juillet, je me suis sentis moins seul … 😉 Entouré d’une centaine d’invités, qui ont tous chaleureusement applaudis notre conférencier à l’issue de sa présentation, je me suis pris à croire que rien n’est encore perdu malgré le défilé permanent de mauvaises nouvelles dans notre quotidien et sur nos écrans …

« La nouvelle Renaissance 2.0 » est basée sur trois principes :

  • L’économie de la connaissance ;
  • Le biomimétisme ;
  • La blue économie ;

« La connaissance est une ressource infinie, contrairement aux matières premières que nous exploitons outrageusement depuis des dizaines d’années et qui s’épuisent rapidement. L’économie de la connaissance explose, elle double tous les 9 ans  »

La Corée du Sud illustre bien ce propos puisqu’elle ne dispose d’aucune matières premières mais exporte aujourd’hui plus que la Russie…  ! Son économie est basée sur la connaissance … « Les Coréens du Sud ont créés le 1er ministère de l’économie de la connaissance. Un objectif premier : « Réduire le temps entre la conception et la commercialisation d’un produit ».

Et comme « toute révolution passe par trois étapes » : Ridicule – Dangereux – Évident , l’économie de la connaissance est aujourd’hui considéré en Occident comme Ridicule, voir Dangereux,  mais en Corée du Sud, c’est  Évident … Comme le faisait remarquer Grégory Goudou lors de cette conférence, l’économie de partage, avec UBER en tête, a d’abord été considéré comme ridicule, maintenant, dangereuse … Demain, cette nouvelle économie du partage sera évidente pour tout le monde …

« La connaissance est collégiale » (voir le développement de Wikipédia) et « la vérité est un miroir brisée, chacun en détient un petit morceau »

  1. Les échanges sont à sommes positives ;
  2. Les échanges ne sont pas instantanés (ils demandent du temps) ;
  3. Les échanges ne sont pas linéaires mais circulaires ;

En occident, nous nous devons d’apprendre autrement, « l’amour maximise l’apprentissage … » dixit Idriss (c’est la première fois que j’entends un chercheur parler d’amour … :-). « En France, nous continuons d’apprendre dans la douleur alors qu’il est aujourd’hui prouvé que le plaisir et le jeux facilitent l’apprentissage ».

La nature est une librairie, lisez la, ne la brulez pas …« 

Un bel exemple avec le projet  Français  Seaorbiter, une station marine qui a pour objectif de « faire jaillir la connaissance de la mer …« . et une belle illustration avec ces deux images accolées que nous propose Idriss et qui montre bien le caractère destructeur et « préhistorique » d’une plateforme pétrolière en comparaison de cette nouvelle  station marine. La première extrait une matière première qui s’épuise, la deuxième extrait la connaissance ! Tout un symbole …

Plateforme pétrolière, prélève la matière première

Plateforme pétrolière, prélève la matière première

le Seaorbiter prélève la connaissance

le Seaorbiter prélève la connaissance

La biométrie constitue un raccourcie énorme vers le développement de nouveaux produits respectueux de la nature. Idriss nous en a montré de nombreux exemples tous plus impressionnant que les autres …

 

Enfin, la Blue Economy, ou comment reproduire, à notre échelle, une économie qui ne générerait plus de déchets …  « La nature upcycle (recycle vers le haut), rien ne se perd et tout est digéré ». Elle constitue un monde sans déchet car « elle produit en cycle alors que l’homme produit en ligne »

Idriss fait ici référence à Gunter Pauli et son livre : « Nos usines doivent produire comme la nature. » Produire avec zéro déchet et être rentable … C’est possible.

« Prendre quelque chose dont personne ne veut pour en faire quelque chose que tout le monde veut ! » Une autre belle référence avec l’histoire de  Chido’s blend, Cette jeune fille, originaire du Zimbabwe, qui organisera la récupération du marc de café pour y faire pousser des champignons …

En conclusion, « L’homme moderne s’est lui même baptisé Homo Sapiens Sapiens, il est temps de le prouver … Il est temps d’extraire le Sapiens de la nature ! » dixit Idriss Aberkane 🙂

Je ne manquerai pas de faire un rapprochement avec la Stratégie Océan Bleu qui permet à un entrepreneur de réfléchir et déterminer ce que l’on abandonne dans son activité au sein de son entreprise pour créer un autre univers stratégique … Nous sommes très prêt de cette nouvelle Renaissance 2.0 dont nous a parler Idriss Aberkane … :

« Abandonner une croissance destructrice pour développer une croissance créatrice et en accord avec la nature

Abandonner la création de produits générant des déchets pour créer grâce à la Connaissance, des produits plus proches de mère nature »

Bonne Renaissance 2.0 à tous 🙂

Remy Exelmans

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.